I was with this girl, in my bedroom, she was eating such wild chocolate

Aujourd'hui, brève évocation de ma visite de la boutique du chocolatier Pierre Marcolini, Avenue Louise à Bruxelles.

Parce qu'une brusque envie de chocolat me prend, là, tout de suite, et que j'en suis réduite à manger du Nutella à la cuillère directement dans le pot. Quelle déchéance ...

Aaah, rentrer dans une chocolaterie ! Déjà, la solennité du moment vous prend à la gorge (Tout le monde pense comme moi, n'est-ce pas, que le chocolat est une religion. Non ? Tant pis !)  La boutique de l'Avenue Louise est claire et lumineuse. Votre regard, une fois la porte franchie, est irrémédiablement attiré par la petite table ronde couverte de boîtes noires aux noms évocateurs : Carrés² Chocolat (Chocolat blanc, Plaisir Five o'clock, Kendem Lembu), Ghana, Praliné-amandes-agrumes, etc. Sur une autre table sur la droite, rectangulaire cette fois, se dévoile sous nos yeux frémissant de curiosités de jolis petits pots de confitures. Tiens, ce n'est donc pas qu'un chocolatier ? Et bien non, car en tournant enfin nos regards vers la gauche et le long comptoir qui court tout le long du mur, nous pouvons admirer, outre les dizaines de truffes et de pralines (qui n'attendaient que nous, évidemment), nous découvrons que Marcolini n'est qu'un vil tentateur, puisqu'il propose également des macarons et des patisseries, délicatement décorées de feuilles d'or ou d'aériennes décorations en chocolat. Ah, le brigand !

Tiens, mais que vois-je ? Il y a encore un étage à ce paradis ? Oui ! La montée de l'escalier est un comme un passage de l'ombre à la lumière : la cage d'escalier étant peinte en noir, avec en plus une moquette noire (comme le chocolat, bien sûr), on arrive à un étage entièrement vitré et inondé de lumière. Là encore, partout, des boîtes noires qui nous tendent les bras, des écrins à chapeaux, des carrés noirs ! Là encore, un long comptoir contenant encore d'autres bouchées pécheresses. C'est avec l'eau à la bouche que l'on regarde les merveilles derrière le comptoir et encore, nous n'avons pas tout vu ! Face au comptoir, le mur est entièrement recouvert d'étagères remplies de boîtes de truffes (mendiants, amandes ou noisettes enrobées de chocolat, chocolat aux brisures de speculoos, ...) Et même des guimauves !

Le choix est cornélien. On a l'impression de tous les entendre :"Achète-moi, achète-moi ! Regarde comme j'ai l'air délicieux !" Comme quoi le plaisir peut vite virer au supplice... Surtout pour moi qui, en cet instant, n'ai que le souvenir désormais lointain de mon pot de Nutella !

Bon, je m'arrête là, mais je ne résiste pas au plaisir pervers de vous faire également saliver grâce à ces photos ... évocatrices !

Et si vous n'en avez pas encore assez, allez donc faire un tour par là : http://www.marcolini.be/