Encre et papier

Oui, je n'ai plus rien posté depuis ... le 15 septembre. Shame on me, malédiction sur toute ma famille, tout ce que vous voulez. N'empêche, j'ai de bonnes excuses pour cette absence, qui se résument ainsi : une tonne de travaux pour l'unif' ! Alors bon, je vous aime bien les copaines mais faut aussi placer ses priorités dans la vie, n'est-ce pas ? ;)

Me revoilà donc pour une nouvelle année qui s'annonce sous les meilleurs auspices sous tous les plans. Pleins de défis à relever, d'expériences à faire et de découvertes à repérer ! J'espère qu'il en est de même pour vous :D

Alors, pour commencer ce revival du blog, point de long article, non ! Simplement vous signaler quelques sites internet qui valent la peine d'être visités.

Commençons avec Pinterest. Pinterest, c'est un peu Noël tous les jours. Le principe : des milliers d'utilisateurs épinglent des images qu'ils ont trouvé sur internet et les regroupent par thème en board. Cuisine, bricolage, beauté, voyages, high-tech, fitness, architecture, voitures, animaux, sciences, posters, .... La liste est longue et il est impossible que vous n'y trouviez pas votre bonheur. Cependant, je dois vous prévenir : c'est encore plus chronophage que Facebook ;)

Continuons avec Bodyrock.tv. Si comme tous les ans, vous avez fait comme moi la résolution de vous remettre au sport, voici une bonne façon de s'y tenir. Le pitch : vous faire suer pendant 12 X 50sec, en donnant votre maximum. Pas grave si c'est moins que d'autres, l'important étant de progresser à son rythme.Un programme de 12minutes par jour entièrement gratuit pour vous remettre en forme, ça peut sembler irréaliste. ET pourtant, ça marche : moi-même je m'y suis mise, et j'ai pu obtenir des résultats sur ma force et mon endurance en à peine un petit mois (+ maman qui a remarqué que mes jambes et mes fesses s'affinaient. Sans faire de régime, c'est tout bénef' !)

Suivant : Latourex, comme Laboratoire de tourisme expérimental. Lassé des voyages organisés ou de vacances qui finissent toutes par un peu se ressembler ? Voici un petit florilège de façons de voyager, en vrai ou depuis son canapé. Certes, certaines sont complètement loufoques, mais d'autres gagneraient à être testées. Ainsi, le trip poker:

Le trip-poker est un jeu touristique pour 4 personnes. Le seul matériel qu'il nécessite est un dé ordinaire. Une partie se dispute en trois manches. L'enjeu en est un voyage en compagnie des autres joueurs.
Règles du jeu :
Les participants, à tour de rôle, lancent le dé. Celui qui a obtenu le nombre de points le plus élevé remporte la manche.
Le gagnant de la première manche choisit la destination du voyage dans un rayon (calculé à partir de l'endroit où résident les joueurs) de 100 KM multipliés par le nombre de points de dé.
Le gagnant de la seconde manche décide de la date du week-end dans un délai d'un mois par point de dé.
Le gagnant de la troisième manche détermine comme suit la formule d'hébergement :
1. à l'hôtel
2. en camping
3. dans la voiture
4. chez l'habitant
5. à la belle étoile
6. pas d'hébergement : nuit blanche
Le perdant finance l'opération.

Enfin, citons le plan de domination mondiale élaboré par Chris Guillebeau. Envie de devenir l'un des quelques êtres remarquables parmis la multitude des anonymes ? Voilà la recette. Trouvez ce que vous voulez tirer de votre vie, et faites en sorte de conjuguer votre passion avec l'aide aux plus grand nombre. Certes, ce n'est pas facile, et la route sera semée d'embûches, mais cela vaut la peine et mérite vraiment que l'on s'y attarde (moi y compris !)

L'amour nous étouffe dans ma famille. Au sens littéral du terme.

Ca fait toujours plaisir à voir quand on rentre d'une journée exténuante ... ^^

Une de mes petites découvertes de l'été, c'est le mouvement steampunk. Enfin, pas vraiment découverte puisqu'en littérature, je l'appréciais déjà énormément (si l'envie ou le temps me manque pour vous les présenter dignement, précipitez-vous sur La croisée des mondes ou Neverwhere)

Le steampunk donc, si vous ne connaissez pas, ou peu : au départ, c'est un genre littéraire de science-fiction, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Aujourd'hui, il a essaimé dans bien d'autres domaines : cinéma, art, mode, dsign, jeux de société, groupe, etc. Imaginez un monde sans pétrole ou matière plastique, où les machines seraient rutilantes du cuivre, du bois et du laiton dont elles seraient fabriqués. Un monde où les mots "dandy" et "gentleman" signifieraient encore quelque chose. Où nous serions habillés à la mode victorienne. Où nous rêverions, comme Jules Vernes, d'explorer le centre de la Terre, alors que les zeppelins sillonnent le ciel. Un univers de futur démodé, en fait ...

Je crois que je m'arrêter là dans le lyrisme, je pense que vous avez compris ^^ Or donc, tout ça pour en arriver à vous présenter l'artiste belge Stéphane Halleux. Diplômé en 1995 en illustration à St-Luc (Liège), le monsieur ne se lance dans la sculpture qu'à partir de 2005 pour créer des personnages à l'esthétique résolument steampunk. Métal, cuir, bois, pièces de récup ...tout y passe pour ces caricatures de robots. Mais jugez plutôt :

En voir ou en savoir plus ? Et bien vous pouvez bien évidemment aller sur son site internet ici ou lire une interview faite par le blog artdéco.  

Hello ! La forme chez vous ?

Ici, je commence tout doucement à appréhender la rentrée (d'un côté, il serait temps), et essaye de l'oublier en errant, comme depuis presque 3 mois maintenant, sur les blogs et site déco. Et donc, en surfant sur etsy (pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une immense plate-forme où tous les artistes amateurs de vendre leurs produits fait-main aux internautes), je suis tombée sur Decoylab.

Alors, Decoylab, qu'est-ce donc ? Et bien, des horloges modernes découpées au laser et autres accessoires pour la maison designés par l'Américaine Maiko Kuzunishi. Le pitch : proposer des produits durables, en minimisant les déchets lors de la construction, sélectionner des produits naturels et durables, des packages recyclables ou réutilisables et, bien sûr, en créant des objets uniques que vous n'aurez pas envie de jeter. Tous ces produits sont faits à la main, et uniquement sur demande - seulement ce qui est nécessaire donc.

J'ai personnellement un crush sur les horloges, mais si les photos suivantes simulent votre curiosité, je vous invite vivement à visiter son site internet : www.decoylab.com

Belle image pour vous accueillir, n'est-ce pas ?  =p

Alors, où c'est que j'étais hier ? Et bien, j'ai profité des portes ouvertes de l'orchestre philharmonique royal de Liège pour aller voir, gratuitement, le film muet Nosferatu de Murnau, datant de 1922, avec improvisation à l'orgue de Frédéric Blanc.

 Apparemment, c'est l'un des premiers films d'horreur jamais réalisés, et la première adaptation du Dracula de Bram Stoker. Et vu les moyens de l'époque, je suis épatée par la qualité de ce film ! Bon, on ne vraiment pas dire que cela fasse peur (pour notre époque de blasés ^^) mais le Comte Orlok (Nosferatu quoi) était franchement laid ! Et le travail fait sur les ombres, notamment l'ombre de ce monstre assoiffé de sang que l'on voit se déployer lentement vers la jeune innocente, est remarquable. Même, ils ont réussi à rendre Nosfératu quasi translucide pendant une scène !! Chapeau bas, quoi !

L'accompagnement à l'orgue était approprié pour ce genre de film ^^ Bon, on ne peut pas dire que cela m'ait plu de bout en bout. Je trouvais la musique parfois trop ... cacophonique, discordante ? Enfin, c'était de la complète improvisation, et c'est déjà remarquable d'arriver à faire quelque chose de cohérent pendant 94 min. Par contre, ma grande découverte, c'est quand le musicien a réussi à rendre l'orgue guilleret. Oui, là, c'est bien le mot : guilleret. Nous qui sommes tellement habitués à associer orgue avec hymne funéraire, ça fait presque un choc ^^

Aaah, voici l'occasion de justifier le titre de ce blog ! En flânant à la Fnac il y a quelques jours, je suis tombé en arrêt devant El ùltimo Caton de Matilde Asensi. L'ayant adoré en français, je me suis dit que j'allais réviser mon espagnol avec ce beau roman.

Alors, "Le dernier Caton", de quoi ça parle ? Bah pour le savoir, on va aller voir du côté de la 4e de couverture :

Jamais la soeur Ottavia Salina, paléographe aux Archives secrètes du Vatican, n'aurait pu imaginer à quel point sa vie serait bouleversée lorsqu'elle accepta l'étrange mission de ses supérieurs : découvrir le sens des mystérieuses inscriptions apparues sur le corps d'un Ethiopien. Ce-dernier est soupçonnée du vol des reliques de la vraie Croix, la sainte Croix, celle du Christ. Seuls indices, sept lettres grecques, sept croix distinctes, et un nom : Caton ... que l'on retrouve dans La Divine Comédie de Dante ! Et plus précisément, dans son Purgatoire, consacré aux sept péchés capitaux. Avec l'oeuvre du poète italien pour guide, Ottavia découvrira une obscure et puissante confrérie religieuse, séculaire et clandestine, aux agissements surprenants ... De Rome à Jérusalem, en passant par Alexandrie, Athènes, Constantinople et Ravenne, l'auteur offre une traversée passionnante de l'Histoire, pleine d'énigmes et d'épreuves.

Mouais, une espèce de Lara Croft mâtinée de Robert Langdon quoi. Biim, faux ! Ottavia est une religieuse, pas sportive pour un sou, et pas du tout intégriste. Ses recherches dans les Archives lui ont appris à être ouverte et scientifiques. D'une grande érudition, mais sans tomber dans la démagogie de Robert Langdon. Avec ses doutes et questionnements, ses qualités et ses défauts. Enfin une vraie héroïne !

Ok, alors c'est encore une histoire de société secrète qui veut dominer le monde en révélant quelque scoop religieux qui anéantirait la chrétienté. Biiim, faux aussi. C'est un roman intelligent, qui évite ce raccourci trop facile pris par de nombreux auteurs aujourd'hui. Au contraire, vous allez voir que c'est bien mieux !

Vraiment, une histoire comme on les aime, aux multiples rebondissements, mais en laissant un peu de place à l'introspection pour les personnages. Lisez-le !! Et si possible en VO, parce que bon, rien qu'en étant à la page 25, je peux déjà vous dire (malgré mon niveau assez basique d'espagnol) que la traductrice a supprimé bon nombres de phrases ou de précisions ...

Bon, je profite d'une journée creuse pour publier plusieurs articles à la suite. Histoire de me rattraper un peu ... ^^

Juste envie de partager avec vous ces quelques photos de ma soeur, prise lors d'une des rares journées ensoleillées que l'été a bien voulu nous donner. Inspirée par le shooting "Tribal kids" du magazine digital "Sweet Paul Magazine" édition été 2011, j'ai enrôlée ma soeur (qui adore poser ^^) pour ce modeste shooting, sans prétention aucune sinon de passer un bon moment (et d'avoir de jolies photos, quand même !)

Tadaaa ! Futures carrières de photographe et mannequin ? =p

Allez, ne faites pas vos gêné(e)s, avouez que je vous ai manqué ! Non ? Bon, ça va, je vais me cacher =p

Alors, ces derniers jours, j'ai bricolé pour faire un magnifique cadeau à ma maman qui fêtait ses (chut, on peut pas dire pour les madames ^^).Voici quelques photos :

Alors j'avoue, le cadre avec l'oiseau est un honteux copier/coller d'une oeuvre de la créatrice du blog trois x rien. Sa libellule m'a également inspirée, même si l'arrangement est de moi. Il y a juste le cadre papillon qui vient tout droit de ma seule imagination. Tout de même, je ne suis pas mécontente de moi.

Donc, les cadres qui m'ont inspirées (avec mes miens à côté) :

Je vous invite vivement à visiter ce blog. La madame fait vraiment des choses magnifiques avec juste ... trois x rien ^^

Quoi, cela fait 15 jours que je n'ai rien posté ?? Mais ça ne va pas du tout, ça ! Y a du relâchement dans l'air, c'est moi qui vous le dit. Bon, je vais essayer de rattraper mon retard, petit à petit, sans me décourager ...

Donc, ce 21 août (sans me décourager, j'ai dit !), moi et ma famille avons été au Cap du Blanc-Nez (dans le NOOooooorrrrd !) Une bien jolie plage, où mer et champs cultivés se rejoignent pour notre plus grand bonheur d'amateurs de paysages "préservés". N'est-ce pas mieux de voir du foin que des rangées d'immeubles défraichis ? Et puis, la plage n'étant manifestement pas trop connue, nous avons également le plaisir d'avoir la plage presque pour nous seuls, Ô joie suprême !

Bon, le temps ne se prêtait pas vraiment à la trempette, ce qui nous a réorienté vers la construction de châteaux de sable. Le premier que je construisais de ma vie, je crois ...

MON château (oui, j'en suis fière !)

Et là, ceux de mes frères et soeurs :

 Sur le retour, apercevant la plaque "Bergues", nous nous sommes dit :'Tiens, pourquoi ne pas aller jeter un oeil à ce repaire de Ch'tis ?" Chose dite, chose faite, et une fois sur place, nous achetons un petit guide de 5 promenades, dont le "Ch'ti tour".

 Et bien franchement, ne le faites pas. Le guide vous promène sur les lieux de tournage et prodique quelques anecdotes, certes amusantes, mais totalement ... dérisoires. La ville, ses remparts vieux de plusieurs siècles et ses canaux sont beaucoup plus beaux et plus intéressants à voir. C'est d'ailleurs presque dommage que ce ne soit pas eux les vedettes du film  ;)

 Ce n'est même pas que j'ai l'excuse de n'avoir rien à raconté, c'est juste que ... et bien ... disons que j'ai la flemme de poster en ce moment. Je ne vais même pas vous faire la promesse que je vais me rattraper, je suis quasi sûre de ne pas la tenir ^^

 Pour vous aujourd'hui, cependant, un bref commentaire sur l'adaptation théâtrale du "Nom de la rose", vue jeudi passé avec ma soeur et mon père : Magnifique !

 Oui, bon, là, ça fait vraiment court. Un brin plus développé alors =p

 Le fait que la pièce se déroule vraiment dans une vieille abbaye en ruine ajoutait un air incontestable d'authenticité. Des moines allaient et venaient autour des protagonistes, imitant la vraie vie d'un monastère. Il fallait même parfois avoir les yeux en plusieurs endroits, pour suivre toutes les réactions des personnages environnants à telle déclaration ou face à tel évènement. Le fait qu'il y ait eu 3 scènes en des lieux différents de l'abbaye ajoutait aussi une note spéciale. Chaque lieu était vraiment l'écrin idéal à la scène qu'il abritait. Pour la scène finale de la bibliothèque, un habile jeu de lumière figurait les escalier de ce labyrinthe; un mince balcon abritant Jorge et le 2e tome de la poétique d'Aristote prenant feu de manière spectaculaire (ce n'était pas de vulgaire flammèches). Incroyable, éblouissant !

De plus, l'adaptation était vraiment réussie. Très fidèle au livre, plus complète que le film, l'intrigue était aisément compréhensible et développée sans précipitation. Les acteurs étaient tout à fait de la trempe de leurs homonymes du roman. Guillaume de Baskerville (Pascal Racan), Rémiggio (Gérald Wauthia, Séverin (Denis Carpentier) étaient simplement parfaits. Mais j'accorde toute mon admiration à l'acteur qui jouait Salvatore, Marc de Roy, qui était lui purement génial. Rejouer toutes les mimiques d'un sot, ses intonations et postures ... A ce niveau, c'était plus que du talent !

Enfin, vous avez compris l'idée : j'ai adoré !